globicéphale tropical
NOM : Globicéphale Tropical
NOM SCIENTIFIQUE : Globicephala macrorhynchus
FAMILLE : Delphinidés
À QUOI RECONNAÎT-ON le globicéphale tropical ?
Il a un melon proéminent, n’a pas de bec et il est reconnaissable de par sa couleur qui vire du gris foncé au noir. Fait intéressant, les mâles ont un aileron dorsal plus arrondi que les femelles. Physiquement, il ressemble fortement à son cousin le globicéphale noir, cependant, ne vivant pas aux mêmes endroits, il est peu probable de les confondre. (1)
INFOS CLÉS SUR l’espèce
TAILLE ET POIDS :
Il peut mesurer entre 4 et 7 m et peut peser jusqu’à 3 à 4 tonnes (2).
Longevité :
Il peut vivre jusqu’à environ 60 ans. (2)
RÉGIME ALIMENTAIRE :
Piscivore, c’est -à -dire qu’il se nourrit exclusivement de poissons. Il est également un grand prédateur et adore se nourrir de calamars. (3)
Comportement et vie sociale :
Vivant en général en groupe de 10 à 30 individus, le globicéphale tropical est de nature joueur et sociable. (2) Les individus adultes peuvent respirer la tête immergée. (4)
Les femelles mettent bas tous les 3-4 ans, la gestation dure entre 15 et 16 mois. La reproduction se fait entre “étrangers”, c’est-à-dire qu’un mâle d’un autre groupe s’accouple avec une femelle d’un groupe différent. (3)
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Où vit le globicéphale tropical ?
Habitat :
De manière générale, on le retrouve dans des eaux tropicales et tempérées, mais également souvent sur le talus et au large. (2)
répartition geographique :
Il vit dans les zones de l’océan Indien, des régions outre-mer et en Atlantique. (5)
Répartition géographique des globicéphales (a)
TAILLE DE LA POPULATION Du globicéphale tropical
Pas de données sur l’effectif mondial. Cependant, une étude menée sur les populations évoluant dans les eaux chaudes au large de Ténérife (Canaries) a permis de répertorier 445 individus. (6)
préservation du globicéphale tropical
statut de l’espèce :
Selon l’IUCN, cette espèce est classée comme “préoccupation mineure” (LC).
Les menaces qui pèsent sur l’espèce :
Au Japon, un quota de 50 individus tués est autorisé chaque année pour des prélèvements ou pour vivre en aquarium. A cela s’ajoute la prise accidentelle dans les filets de pêche, la pollution maritime, la captivité pour les envoyer dans des delphinariums et l’échouage. Malheureusement, il fait partie des espèces de dauphins qui sont le plus sensibles aux échouages. (4)
Les solutions pour préserver l’espèce :
A l’exception de la prise accidentelle, il est formellement interdit de détruire, mutiler, capturer, détenir ou transporter dans le but de vendre ou d’acheter des spécimens marins prélevés dans le milieu naturel. (directive du 21 mai 1992 (n° 92/43/CEE)). (7)
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Bibliographie :
(1) https://www.cetaces.org/fiches/globicephale-tropical/
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Globicephala_macrorhynchus
(3) http://www.biodiversite-martinique.fr/espece-faune-et-flore/globicephale-tropical
(4) https://www.reseaucetaces.fr/2010/11/01/le-cetace-du-mois-de-novembre-le-globicephale-tropical/
(5) https://doris.ffessm.fr/Especes/Globicephala-macrorhynchus-Globicephale-tropical-2347
(6) http://bioceans.org/globicephales/
(7)https://professionnels.ofb.fr/sites/default/files/pdf/documentation/GP2020_EspMarinesProtegees_Globicephale-tropical.pdf
Table des illustrations :
(a) https://fr.wikipedia.org/wiki/Globicephala